Armé d'une solide expérience dans le secteur de la construction, Anthony Laurent a décidé en 2016 de devenir son propre patron avec AL Construction. La jeune entreprise s'est déjà fait un nom dans la région et est en plein développement. Challenge est fier d'avoir apporté sa pierre à l'édifice !

Comment est née AL Construction ?

J'ai toujours travaillé dans le secteur de la construction. J'ai commencé aux début des années 2000 comme apprenti , ouvrier puis chef d'équipe. Mais dès le début, je savais qu'un jour, je me lancerais comme indépendant. J'ai toujours voulu vivre à fond le métier que j'ai choisi. Quand on est employé, même lorsque on est responsable d'équipe, on n'a pas le dernier mot. J'ai donc souhaité avoir mes propres chantiers, pour pouvoir me dire "Cet ouvrage, c'est moi qui l'ai réalisé". En 2016, je me suis dit que le moment était venu, et je me suis lancé avec l'aide de Challenge.

La construction est un secteur compétitif. Comment avez-vous trouvé votre place ?

Grâce au bouche à oreille, j'ai pu décrocher mes premiers contrats. Comme je travaillais seul, il s'agissait de chantiers modestes . Et puis, toujours grâce au bouche à oreille, j'ai été approché pour mon chantier le plus emblématique, celui de la nouvelle station service de Jamoigne, avec son shop de 190m². A l'époque, mon entreprise avait à peine un an, et je travaillais seul. Il a fallu engager du personnel … ça a été un gros coup de boost… et un vrai défi !

Aujourd'hui, AL Construction compte 6 ouvriers et un apprenti, et je suis à la recherche de trois collaborateurs supplémentaires. Être plus grands nous permet de réaliser des chantiers d'envergure, comme des maisons unifamiliales ou de grosses rénovations. Des architectes nous recommandent à leur clients, car ils ont déjà eu l'occasion de travailler avec moi, et que cela s'est bien passé.

Devenir parton, ça doit être un grand changement

C'est vrai. On a beaucoup plus de responsabilités. Et puis lorsque l'entreprise grandit, on a de plus en plus de travail administratif et de gestion. Auparavant, je pouvais être présent "H24" sur chantier; à présent, ce n'est plus possible. Mais je fais en sorte de rester vraiment présent. C'est important pour garder le contact avec le métier, et pour assurer le suivi avec les clients, les architectes…

Quel a été le rôle de Challenge dans la création d’AL Construction?

Au moment de me lancer, je connaissais bien mon métier et ses contraintes, mais beaucoup moins celles liées au lancement d'une entreprise, notamment son financement. J'avais entendu parler de Challenge, alors je me suis adressé à eux. C'est Philippe Ledent qui m'a accompagné, et le courant est très bien passé. Il m'a conseillé et m'a assisté dans la réalisation de mon plan financier. Ça a été simple et rapide : en trois rendez-vous, j'avais tous les éléments nécessaires et le plan était réalisé. Je n'ai eu qu'à le présenter à ma banque et j'ai obtenu le financement directement. C'est une des forces de Challenge, ils peuvent prendre en charge de gros chantiers qui nécessitent beaucoup de suivi, ou des petits projets. Comme moi !

Quel conseil donneriez vous à quelqu'un qui souhaite se lancer comme indépendant ?

Devenir son propre patron, c'est un rêve mais c'est aussi un très gros changement. Il est donc important d'être bien entouré. Avoir un bon comptable, se faire accompagner par une structure comme Challenge, etc. Non seulement il faut qu'ils soient compétents, mais aussi que le "courant passe" entre vous. C'est essentiel !

AL Construction

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